Semi Marathon de Paris : Finisher !

Hier, je participais à mon premier semi-marathon , accompagnée de mon chéri. Nous avons choisi le Fitbit Semi de Paris , qui tombait...



Hier, je participais à mon premier semi-marathon, accompagnée de mon chéri. Nous avons choisi le Fitbit Semi de Paris, qui tombait pile poil avant notre GROS objectif : le Marathon de Paris. C’était notre première course officielle à tous les deux, mais pas la première fois que nous courrions la distance de 21K. Dans ce sens, nous étions plutôt confiants et pas trop stressés. 

---L'objectif---

Faire un semi, un mois avant le Marathon, c’est l’idéal pour faire les derniers réglages : équipement, stratégie nutritionnelle, ambiance de course officielle. Cela me permet de minimiser les mauvaises surprises le jour J. Cependant, je tenais à considérer ce Semi comme un challenge à part entière, et non pas comme une étape à franchir. Selon moi, participer à une course officielle n’est pas une compétition contre les autres, mais surtout une bataille avec soi-même
Sur ce semi, j’ai voulu tout donner et repousser mes limites au maximum pour être fière de moi. Comme objectif, nous nous étions fixés 2h, sans vraiment savoir ce qu’on valait avant un chrono officiel. Selon ma fitbit, mes deux derniers semi ont été bouclés en 2h10 et 2h02.

---Les conditions---

Je n’ai absolument rien à reprocher à l’organisation de la course, qui était bien gérée! Le retrait des dossard, les vestiaires et l’entrée dans les SAS étaient bien organisés. En revanche, j’ai moyennement apprécié faire la queue 20 minutes aux toilettes juste avant le départ ;)
Niveau météo, nous n’avons pas DU TOUT été gâtés. Du début à la fin, nous avons eu le droit à une pluie fine, le genre qui te rends tout poisseux et puant!

---Le départ---

Malgrès les 45 000 inscrits, le départ est fluide. Mon corps est boosté d'adrénaline! Avec mon chéri, on se faufile rapidement entre les coureurs pour prendre un peu d’avance et sortir au plus vite de la foule. Les premiers kilomètres passent rapidement, et nous entrons déjà dans Paris. Je prends tout de même le temps de regarder ma montre, et me rends vite compte que l’on cours BEAUCOUP trop vite par rapport à d’habitude. Nous sommes déjà sur du 5’37" alors que nous courrons habituellement à 5’50… J’en informe mon chéri, mais nous décidons de garder le rythme. L’ambiance de course et les nombreuses fanfares nous portent, et nous nous sentons vraiment bien. Si nous passons les premiers 10K en moins d’une heure, nous aurons moins de pression sur la deuxième partie. 

---Le deuxième tiers---

Après un début de course vraiment performant, nous continuons sur le deuxième tiers. Nous sommes maintenant au plein coeur de Paris, et nous traversons le quartier de Bastille et la rue Rivoli. Malgrès la pluie, de nombreux bénévoles sont venus nous soutenir. La musiques, les cris et les applaudissements nous donnent du baume au coeur, et nous ne lâchons rien. Autour des 10K, je me rends compte que nous courrons toujours un peu trop vite. Le passage sur le Quai de la Rapée, avec les nombreuses montées-descentes nous obligent à ajuster le rythme. 
Chaque nouveau kilomètre est marquée par une grand arcade gonflable. Je déchante en m’apercevant que les distances qu’indiquent ma montre ne correspondent pas du tout au kilométrage officielle. Pourtant, j’ai une montre Fitbit Charge 2, qui est très récente. Je réalise donc que mes précédentes performances étaient moins bonnes que je le pensais, et que boucler cette course en moins de 2H sera finalement plus compliqué! Cela me donne un petit coup au moral, mais nous continuons sur cette lancée, sur un rythme de 5'40".
Nous passons devant plusieurs points de ravitaillement, qui sont complètement ravagés. Les coureurs se bousculent et protestent sur les bénévoles. Le sol est jonchés de bouteilles en plastique et de peaux de bananes… A ce moment-là, je suis bien contente d’avoir mon petit camel bag et mes réserves de dattes. 
Je vois de plus en plus de coureurs se blesser, abandonner, et de couples se prendre la tête. Je décide de positiver et regarder droit devant moi, la tête haute!

---Le dernier tiers---

La rue de Charenton a sûrement signé mon arrêt de mort! Sur cette grande montée de plusieurs centaines de mètres, mes hanches et mes pieds commencent à me faire mal. Je fais signe à mon chéri de ralentir un peu. Ce dernier me motive en me prenant la main (et en me promettant un massage à l’arrivée!). 
Nous entrons de nouveau dans le Bois de Vincennes. A partir de 15K, les kilomètres deviennent de plus en plus longs. Les fanfares se font plus rares, et l’ambiance bien plus monotone. En revanche, la pluie est toujours omniprésente, et je suis complètement trempée. Je commence à beaucoup trop réfléchir dans ma tête. Je pense au Marathon dans 1 mois… Ai-je bien fait de m’y inscrire ? A ce moment-là, boucler 42K relève de l'imaginaire.
J’ai mangé les 4 dattes que j’avais pris sur moi, mais je me sens toujours un peu molle. Je profite d’un ravitaillement pour attraper une banane. Celle-ci aura parcouru plus de 5K dans ma main ! On peux dire que je l’ai savouré ! En même temps, je bois quelques gorgées d’eau pour m’hydrater doucement, sans m’alourdir. 

---L'arrivée-!--

La douleur se fait vraiment ressentir dans mes jambes. Je suis complètement lessivée, et je n’ai qu’une hâte : que cela s’arrête. Au bout d’un moment, j’aperçois la ligne d’arrivée au bout de la route. Des bénévoles et des passants nous encouragent et nous motivent jusqu’au bout. Ma tête commence à tourner et je sens des vibrations étranges dans mes mains. Malgrès la fatigue, je décide de me surpasser sur les derniers 500m. Nous nous lançons dans un sprint final. Je ne sens plus mon corps, ni même le contact de mes pieds sur le sol. La musique et les applaudissements nous font encore accélérer. Nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main, et déjà, des larmes de joie ruissèlent sur mes joues. Selon le chrono officiel, nous avons donc bouclé 21K en 2h05. 

C’est moins bien que nous l’avions espéré, mais qu’importe, je suis tellement contente de l’avoir réussi! Je me jette sur les derniers ravitaillements, et je vide entièrement l’eau de mon camel bag. Nous récupérons notre médaille de finisher, et à ce moment-là, je suis tellement fière de notre performance.


---Et si c'était à refaire ?---

Le Semi m’a vraiment servi de leçon pour les prochaines courses. J’ai fais une véritable erreur de débutant. Je suis partie bien trop vite sur les premiers kilomètres, et je l’ai payé sur la fin de la course. Je sais que pour le Marathon, je dois trouver une autre stratégie, sinon, je ne passerai jamais la ligne d’arrivée! Au moins, je me félicite d’avoir TOUT donné sur cette course, du début à la fin. Je suis fière de ne pas avoir marché une seule fois, et d’avoir surpasser mes limites. Mon chéri et moi formons vraiment une bonne équipe, et je lui suis très reconnaissante de m’avoir accompagnée jusqu’au bout.
Je sais que mon équipement et ma stratégie de ravitaillement sont bons, je n’ai maintenant plus qu’a continuer l’entrainement pour être prête le 8 avril ! 

5K : 00:28:37
10K : 00:57:23
15K: 01:27:48
20K: 01:59:01
21,097K: 02:04:59

Temps moyen au KM : 00:05:55
Vitesse moyenne : 10.13KM/H


Quelques petites secondes d'écart sur la garmin de mon Chéri. Quand a ma montre FitBit, n'en parlons pas...



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4 commentaires

  1. Je partage à 1.000% ton ressenti ! J'étais aussi au semi et je prépare également le marathon. On va y arriver! Courage :)

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    1. Hello ! J'arrive un peu tard. J'espère que ton Marathon s'est bien passé :)

      Bisous,

      Ninon

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  2. J'arrive un petit peu en retard, mais je suis ravie de lire ton CR. Tu as pris du recul après cette course est c'est vraiment positif pour la suite. Les erreurs que tu as peu faire sur ce semi, tu ne les referas pas. Plein de bonnes choses pour les semaines à venir et l'échéance du 8 avril.
    Bon week-end,

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    1. Coucou Marie, merci pour tous ces conseils :)
      Et comme tu as pu le voir sur instagram, j'ai réussi aussi le Marathon :)

      Bisou, bisou,

      Ninon

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